La modification corporelle

Qu'on aime ou qu'on la déteste, qu'on en soit passionnée ou bien qu’elle nous laisse indifférent, l’art corporel est quelque chose qui fait partie de notre société. Dans les années 1970, l’art corporel a suscité beaucoup de réactions négatives. Tandis qu’en 2007, et bien qui n’a jamais vu un piercing ou un tattoo ??

Donc je parlerais de quatre sortes modification corporelle; Les piercings, les tatouages, la scarification ainsi que les implants (body art).

Premièrement parlons du piercing, bizarrement, il choque bien plus qu’un tattoo, mais pour quelles raisons ? Pourtant, comparer à un tattoo, le piercing peut s’enlever n’est-ce pas ? Et bien si le piercing choque plus qu’un tattoo, c’est que même encore, plusieurs voit un piercing comme un acte de masochisme et/ou de rébellion, tandis qu’un tattoo peut être plus « joli ». Par contre il est vrai que dans une certaine mesure, le piercing est un moyen de se rebeller, pour certains, contre la société, pour d’autre, contre les adultes. Il reste que le body piercing reste un moyen de se différencier et de s’exprimer en tant qu’individu, bien sûr, les opinions sont partagées. Il reste que le body piercing est un moyen esthétique pour certaines personnes de pouvoir améliorer et/ou érotiser son corps.

Deuxièmement, les tatouages, autre manière de se définir et de se différencier. Bien qu’avant le tatouage était surtout attribué au prisonnier et au gang de rue, aujourd’hui il en est tout autrement, puisque généralement, c’est plus toléré qu’avant, que ce soit dans la rue ou bien même pour un emploi, il y a beaucoup moins de « discrimination » par rapport à un individu tatouer, qu’avant. De plus, le tatouage est rendu une sorte d’exorcisation et contribue à marquer à jamais certaines étapes de notre vie et en quoi nous voyons le besoin ou bien l’envie d’imprimer ce souvenir en nous de manière permanente.


Reste maintenant deux autres types de modifications corporelle un peu moins connu, ou plutôt, moins bien vu comparé au traditionnel piercing ou tatouage.

Je parle bien sûr de la scarification, en fait cela consiste à faire une incision dans la peau laissant des cicatrices à la surface. En gros, c’est un peu le même principe qu’un tatouage dans le sens que c’est permanent, mais la scarification consiste à inciser ou à brûler la peau de manière à former le motif désiré. Personnellement je trouve que cette pratique se rapporte beaucoup plus à la mutilation qu’un simple piercing ou tattoo. De plus, il est souvent plus dangereux car les risques d’infections ou de maladies sont beaucoup plus grandes, ce qui fait que le soin de la peau après la scarification doit être fait très souvent.

Les implants sont un des sujets un peu plus tabous dans l’art corporelle parce qu’il est souvent classé comme de la mutilation ou de l’art corporelle extrême. Les implants sont des objets insérés sous la peau par procédé chirurgical visant à former un relief. Les implants sont pratiquement toujours en téflon ou en silicone.

Maintenant, beaucoup d’opinions peuvent être fait à propos de la modification corporelle, certains on même plusieurs à le faire, comme moi, pour qui les piercing et les tatouages sont non seulement mis pour le côté esthétique, mais aussi pour leur côté artistique et symbolique pour moi. C’est la même chose pour les modifications extrêmes qui ont aussi leur signification.

Par contre, est-ce moi ou bien même si le modification corporelle et beaucoup mieux vu qu’avant, il reste que le côté excentrique de la chose est souvent mal perçue ?

Je m’explique, cette chronique à deux buts; le premier étant la modification corporelle ainsi que votre opinion sur le sujet.

Le deuxième et ce que je citait plus haut : « Est-ce que le côté excentrique de la chose est mal perçue ? », qui a été inspiré par l’histoire suivante.

Juste avant d’écrire cette chronique, je sort pour allez au dépanneur, puis je remarque que la caissier me regarde bizarrement. L’homme doit avoir dans la vingtaine et il épie mes moindres gestes. N’ayant pas ma langue dans ma poche je me dirige vers le comptoir et je lui demande poliment : « Pardon monsieur, pourrais-je savoir pourquoi vous me dévisager depuis tantôt ? ». Ce à quoi il me réplique : « Désolé monsieur, je ne vous dévisageait pas, disons simplement que des jeunes avec des piercing et des tattoos (car oui, on voit un de mes tattoos) est plus sujet à commettre un vol. ».

Donc je me demandais : Est-ce que cette façon de penser, que je qualifie personnellement d’exagération, discriminatoire envers ceux et celles qui osent être différent, une paranoïa, ou bien est-ce simplement le fait qu’on dit l’accepter, mais qu’au fond de tous, le monde ont encore des « craintes » face à ces individus ?